A quelques encablures de Nice, la rade de Villefranche sur mer est un site attractif, connu pour son développement du nautisme de loisirs et des croisières touristiques.
Baignée par les eaux du bassin méditerranéen (datant de plus de 30 millions d’années), la rade abrita les flottes de guerre anglaises, françaises, russes et américaines.
Sa vocation militaire date du XVIII° siècle, lorsque la cité devint un arsenal et un port militaire qui abrita la flotte de galères des ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720.
En outre, sa situation géographique privilégiée a attiré nombre de scientifiques et chercheurs, initiant dès les années 1880 la recherche océanographique, aujourd’hui de renommée internationale, au sein d’anciens bâtiments de la darse militaire.
La baie de Villefranche, naturellement protégée, a été un comptoir commercial vraisemblablement actif dès l’Antiquité, connu sous le nom de « Porto Olivo ».
Il en résulte un site d’une valeur patrimoniale exceptionnelle. C’est ce patrimoine maritime que l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Maritime de Villefranche (ASPMV), créée en 1995, a pour buts d’étudier, de sauvegarder et de faire connaître à un large public.
(source: introduction de Jean Mascle, président de l’ASPMV, Anne BROGINI, Eric DE BACKER, Jean-Pierre JARDEL, Jérôme MAGAIL, membres du comité d’organisation du colloque « Villefranche et la mer », tenu les 15 et 16 octobre 2017, in Actes du Colloque « Villefranche et la mer », édité en 2019 et réédité en 2022)
Bonjour je viens de tomber sur une chronique sur la darse et Mr Rosengart, en faite je suis la petite fille de la famille de gardien qui habitait dans la propriété de ce Monsieur la famille Carlès Baptistin et mon père Victor Carlès est né et à passé son enfance et son adolescence dans cette maison que d’émotion de lire cette chronique et devoir le nom de la famille. Merci
Bonsoir madame,
Je comprends votre émotion à la lecture de l’article qui cite le nom de Carlès. L’auteur de l’article, Paul Masnata, ancien charpentier de marine, a connu votre famille.
Si vous souhaitez nous rencontrer, je serai ravi de vous accueillir sur le jardin Beaudouin, au-dessus des voûtes.
Respectueusement.
Michel Jardin
ASPMV
Bonjour,
Sur les traces de mes pauvres ancêtres originaires des Alpes Maritimes, j’ai découvert qu’ils étaient partis nombreux en Algérie en janvier 1873 en embarquant à Villefranche sur Mer sur Le ou La Dordogne. Dernièrement j’ai découvert avec émotion ces quais et le travail remarquable que vous faites pour la conservation de ce patrimoine. En mémoire de tous ceux à qui on a fait croire « le paradis » et qui ont connu l’enfer, je vous demande de ne pas les oublier. Ce serait un beau travail de mémoire. Merci et Bon courage.
bonjour Monsieur TRUCCHI,
je vous remercie d’avoir pris le temps de laisser un commentaire sur notre site.
je ne connaissais pas personnellement cet épisode de l’histoire des Alpes-Maritimes et singulièrement de Villefranche sur mer, n’étant pas féru d’histoire.
j’ai adressé votre message à nos membres actifs, parmi lesquels figure un professeur émérite d’histoire de l’université de Nice, Jean-Pierre JARDEL.
j’ai retrouvé sur le site des archives départementales* l’article de Suzanne CERVERA, qui a enseigné à Nice et en Algérie.
je comprends votre émotion quand l’histoire familiale rejoint l’Histoire.
Bien à vous.
M. JARDIN
ASPMV
* https://www.departement06.fr/documents/Import/decouvrir-les-am/rr191-indigenes.pdf
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